Stress des vacances, ça ressemble à un oxymore, n’est-ce pas ? Après une « dure année de labeur », on devrait être heureux de partir –enfin – en vacances. Fini le boulot, au revoir les clients, adieu les plannings de fou, bonjour le farniente… Mais je rencontre souvent des gens que la perspective de partir en vacances angoisse. Pourquoi donc ?
J’ai recensé plusieurs raisons :
- je laisse mon boulot et mes projets en plan. Dans quel état vais-je les retrouver à mon retour ?
- mes clients savent que je serai absent mais n’auront-ils pas un besoin urgent que l’équipe qui reste au bureau ne saura pas satisfaire ?
- évidemment, je pars en période rouge, bonjour l’énervement et la pollution dans les embouteillages.
- passerai-je des vacances connectées (au grand dam de mes proches …) ou laisserai-je Internet tranquille pendant quelques semaines ? N’y a-t-il pas le risque que je ne sache « pas quoi faire » ?
- je vais me retrouver 24/24 avec mes enfants, mon conjoint, ma belle-mère… Aurai-je la patience ‘’d’endurer’’ la cohabitation ?
- est-ce que la location de la belle villa avec vue imprenable sur mer sera conforme à la description de l’Agence ou au contraire sera calamiteuse, ce qui entrainera une humeur de chien dès le premier jour !
- je pars dans un pays exotique d’où je ramènerai peut-être une maladie, ou bien la tourista et/ou aussi je crains de me faire estamper dans les taxis, les hôtels, les commerçants… Sans compter les risques d’accident en avion ou en voiture, loin de tout…
- et si j’étais cambriolé, et si j’oubliais d’éteindre le gaz ou de fermer ma porte à clé ?
Alors, comment soigner ce stress ?
- en parler pour ne pas garder pour soi seul cette charge émotionnelle
- lire quelques articles ou livres sur la serendipité et voir comment on peut trouver avec bonheur ce qu’on ne cherche pas. Et accepter l’imprévu, source de nouvelles expériences positives.
- se mettre dans la tête l’idée que, de toute façon, ce qui va se passer ne sera pas exactement ce que vous aviez prévu. Et que peut-être ce sera MIEUX que ce que vous attendiez…
- réaliser que les « incidents » sont répartis de manière statistique sur les individus et qu’il n’y a pas de raison particulière pour que vous ayez moins de chances que les autres.
Alors, bonnes vacances quoi qu’il vous arrive !
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