Plus que les années précédentes, le festival d'Avignon Avignon a été décrié, conspué, brocardé, cible de lazzis boboesques d'un public surpris et donc agressif. Il est vrai que les 2 spectacles auxquels j'ai assisté (Berlin au théâtre municipal et Purr aux carrières de Boulbon ne m'ont intéressé que pendant quelques minutes puis ont eu raison de ma lucidité.
Les apostrophes des journaux Avi-gnon dans le Canard enchaîné et Avignon, on y tance de Libé en disent long sur l'ambiance houleuse des salles une fois que le rideau tombé sur la dernière tirade ou la dernière pirouette. Mais le rôle des pionniers n'est-il pas de défricher le futur et de nous mener vers l'inconnu, toujours désagréable au premier contact ?
Finalement, j'ai été au moins aussi intéressé par les affiches du festival dont je vous présente ici un échantillon.
Comme nous y étions ensemble cher Henri, je vais y aller de mon petit commentaire à moi ...
... pour ma part la "prise de risque" et le corollaire du soutien à des projets de créations avant gardistes, parfois dérangeant, certainement trop longs si l'on considère que le maintien en éveil et la vivacité de l'esprit sont inexorablement lié à la capacité d'endurance de nos postérieurs et gambettes, entre l'inconfort d'un banc de bois à la fraîche dans la carrière de Boulbon ou l'exiguïté du théâtre municipal d'Avignon qui bat des records d'inconfort la haut dans les poulaillers ...mâtiné d'un coefficient prenant en compte le taux d'alcoolémie croisé avec l'âge parfois canonique (rien à voir avec les canons de quelques belles présentes en ces lieux) du spectateur ... !
La France peut s'enorgueillir d'être un des pays qui offre la plus grande diversité en matière d'arts vivants et si cette année dans le "in" la part belle avait été faite à la danse (ce dont personnellement je me réjouie) plutôt qu'aux textes c'était sans compter sur le off qui offrait pléthore de théâtre, avec un choix tel qu'une ou deux séances quotidiennes n'auront pu suffire à tout voir ! ...
Sinon je rêvais de trouver les clichés de notre escapade à Arles sur les expositions de photos, les entrepôts de la SNCF, entre autre, présentant une prolixité et une variété de clichés remarquables
Alors à très vite pour une petite madeleine de Proust en images !
oliv
Rédigé par : oliv | 30/08/2005 à 14:53
Vous m'avez bien fait rire!!!!!
et je ris encore ...
il n'y a pas que le festival d'Avignon qui a raison de votre lucidité .. si je ne m'abuse votre lucidité chavire souvent pendant les spectacles..
Bisous
Une inconnue qui vous connait un peu..
Rédigé par : inconnue | 05/08/2005 à 22:41