Oui, les coïncidences, ça existe, et je vais vous en raconter quelques unes qui me sont arrivées et qui m'ont laissé pantois :
- la scène se passe le 14 juillet (voir ma note précédente). Je me trouve dans les locaux de l'École des Mines, Bd St Michel à Paris. je viens de voir mon nom sur la liste des admissibles du concours et je dois passer l'oral 8 jours après. Je décide de visiter cette école, en me disant "si j'y entre, autant savoir où je mettrai les pieds". Je vais donc de salle en salle, en étage, en couloir et tout à coup, en suivant un couloir qui fait un coude, je tombe sur un professeur qui a choisi ce bout du couloir pour faire passer une épreuve orale de maths. Quelques étudiants attendent leur tour. Je dis "excusez-moi" et m'apprête à rebrousser chemin quand le professeur lève la tête, me regarde, et me dit : vous êtes M. Kaufman ? Eh bien c'est à vous. Le ciel me serait tombé sur la tête que je n'aurais pas été aussi abasourdi. En un instant, je commence à douter de la date de mon oral que je viens de lire 5 minutes avant sur le tableau des admissibles et qui m'indiquait que c'était la semaine d'après. .. Et à ce moment précis, un étudiant passe près de moi et se présente au professeur : il s'appelait Kaufman !
- je rencontre dans la rue un camarade d'école que je n'ai pas vu depuis plusieurs années. Je le fixe et lui dit : bonjour Christian ! Il me répond : Bonjour Henri. Pris d'un léger doute, je lui dit : tu es bien Christian Leriche ? Et lui en même temps : tu as beaucoup maigri. Nous nous regardons pendant deux secondes et finalement, nous nous apercevons que ce Christian n'est pas celui auquel je pensais, et que cet Henri n'est pas non plus celui auquel ce Christian pensait. Vous avez suivi ? C'était la rencontre surréaliste de deux sosies !
- je rencontre Pierre-François, une relation de travail au Grand Prix des lectrices de Elle*, au Musée d'Orsay. Pierre-François vient vers moi les bras tendus et me félicite chaudement : ah, c'est formidable ce que tu viens de faire au journal. (je le laisse parler, en attendant la suite... Manifestement, Pierre-François se trompe de personne mais ce qu'il dit aurait pu s'appliquer à moi). Ce remaniement d'équipe, cette remobilisation de la rédaction, quelle maestria. Je te reconnais bien là. Et les compliments s'enchainent pendant plusieurs minutes. Pierre-François est tellement flatteur, dithyrambique et enthousiaste que je le laisse s'enferrer, en réprimant un fou-rire et pensant qu'il allait quand même se rendre compte de sa méprise. Finalement : et je voulais aussi te féliciter pour ton dernier livre sur le Tour de France. Il m'a passionné et bien fait rire... On se voit un peu plus tard et on déjeune un de ces jours ?
Et je m'aperçois enfin que Pierre-François me confond avec Eric Fottorino, le Directeur du Monde. Je prends congé et éclate de rire devant les petits fours.
Vous avez des exemples de coïncidence ou de malentendu drôlatique ou extraordinaires ?
* Prix attribué à Marie Sizun pour "la femme de l'allemand"
NB. La photo vient de Flick'r M. Badison
sacré henri, me prendre pour un autre, c'est tout à fait toi
Rédigé par : christian leriche | 17/01/2009 à 09:26
Moi j'en ai une sympa.
tu as utilisé une photo qui est exactement la meme photo que j'ai faite le 14 juillet :
http://www.flickr.com/photos/ulikleafar/2665068505/
Elle appartient à ma série Impression
J'aime beaucoup l'histoire des sosies !
Rédigé par : leafar | 15/07/2008 à 13:06
http://amourpiegale3.blogspot.com/2008/07/deux-affaires.html
Rédigé par : Josick d'esprit agricole | 15/07/2008 à 10:29