Quand on vous demande quelque chose qui vous gêne, répondez-vous OUI alors que vous avez furieusement envie de répondre NON ? Réussissez-vous à affronter les situations délicates quand c'est votre patron ou votre conoint qui pose la question ?
Si comme beaucoup de gens vous ne savez pas dire NON, cet épisode
des clefs du succès devrait vous rendre un grand service. Oui, Oui, et
oui, nous avons décidé avec PPC de vous livrer nos 7 points clefs pour savoir dire NON dans (presque) toutes les situations.
Prêts ? C'est parti :
- Fuyez la facilité, c'est un piège. C’est tellement plus facile de dire OUI que de dire NON. Quand on répond OUI à une demande, on est sympa, on a l’impression d’être aimé (à court terme), on ne déclenche pas une discussion qui n’en finit pas, voire un affrontement qui va nous mettre mal à l’aise. Nous disons OUI car nous avons horreur de la violence, qu’elle soit verbale ou physique.
- Evitez le OUI qui va pourrir la situation. Souvent, on dit OUI alors qu’on aurait eu envie de dire NON. Ouh la la … Ce OUI que vous vous imposez va vous poursuivre pendant longtemps ; vous allez le ruminer jusqu’au jour où le NON va sortir avec violence, au mauvais moment, là où vous ne pourrez plus arrêter le coup et entamer une négociation. Donc, plutôt que de refuser en disant NON, on louvoie, on esquive, on tourne autour du pot. En un mot, on « procrastine ». On commence à se pourrir la vie.
- Evitez le NON réactif. Parfois, on dit NON mais on le dit mal. Écoutant sa colère ou submergé par ses émotions, on monte sur ces grands chevaux et cette soudaine agression de l’interlocuteur déclenche son agression en retour. C’est le début d’un long combat qui va coûter du temps, de l’énergie, de l’argent. Souvent, c’est un combat sans fin.
- Construisez le NON sur votre OUI profond. Comment dire un «bon» NON ? C’est simple, il faut que votre NON repose sur un OUI, un OUI fort, profond, intime. Ce OUI c’est le OUI de vos valeurs. Il correspond à ce que vous voulez absolument protéger, ou changer ou créer. Ce OUI intime est le socle représenté par vos intérêts supérieurs avec lesquels vous ne voulez pas, vous ne pouvez pas transiger.
- Utilisez le NON positif. C'est ici où vous allez expliquer à votre interlocuteur le pourquoi intime de votre NON, tout en mettant bien en avant les points sur lesquels vous êtes d’accord, en expliquant les points qui vous importent le plus, les points sur lesquels votre NON repose et pour lesquels vous assumez votre refus, sans regrets ni remords.
- Respectez l'autre (n'insultez pas l'avenir). Pour ouvrir la porte au NON positif, il faut montrer du respect à la proposition de votre interlocuteur, être attentif, ne pas rejeter d’emblée son point de vue même si l’on reste ferme sur ses positions. Et c’est facile car on les a bien identifiées.
- N'oubliez jamais que le vrai NON est celui qui ouvre une nouvelle porte. Un NON n’est jamais une catastrophe. Fermer une porte, ce n’est pas se retrouver face au vide, au néant. C’est au contraire permettre à une autre porte de s’ouvrir. Dire un NON positif quand on a protégé ses valeurs, c’est respirer, s’est se respecter, c’est aussi inspirer le respect de l’autre.
Pour approfondir ce sujet, nous vous encourageons à lire un livre traduit de l’anglais, livre qui nous a beaucoup inspiré pour cette vidéo : Comment Dire NON savoir refuser sans offenser de William Ury
Si vous voulez regarder l'une des 27 vidéos tournées à ce jour, cliquez sur la photo ci-contre.
Si vous avez, par expérience des commentaires, des témoignages ou des choses à partager sur ce sujet essentiel, n’hésitez pas à laisser un commentaire, ils sont là pour ça ! OUI alors ?
La vraie question sur le sujet abordé est qu'un subordonné est le plus souvent corvéable a merci et qu'on l'apprécie d'autant plus qu'il fait ce qu'on lui dit sans jamais contrarier son Patron ; vous trouverez ce système de relations encore à peu près partout, entreprises et administrations confondues. Or, un Patron voit un travail fini ; il n'en voit ni le coût ni la peine à le réaliser. Il me paraît donc indispensable pour la rentabilité de l'action que les Patrons et cadres, quels qu'ils soient, passent à la formation et que leur action puisse être jugée non pas sur la somme de travail réalisée dans une année, mais sur les économies de temps et d'énergies accomplies au cours de cette même année pour réaliser les objectifs annuels de la structure. On découvrira qu'il peut être économisé des tonnes et même des mégatones de papiers, des soucis inutiles liés sur le dos des exécutants du stress pour des envois urgents rendus inutiles du fait que l'informatique peut s'en charger efficacement. Le moral des troupes s'en trouverait certainement amélioré et plus disponible pour des actions de plus grande valeur ajoutée pour l'établissement. Ce n'est qu'un exemple entre mille. On a beaucoup innové en matière technique mais on n'a pas toujours changé les habitudes qui auraient dû accompagner les innovations. "cordialement STRUC
Rédigé par : Truc | 27/08/2009 à 11:59
Le non dupe lisse :-)
Rédigé par : Ugarte | 11/10/2008 à 17:19
La poupée qui dit oui, la poupée qui dit non, crénom de nom, oh oui qu'il est difficile de dire non pour s'épargner la discussion et qu'il est facile de dire oui pour éviter la crispation. En tout cas, tu maîtrises ton sujet et comme toujours c'est dans le mille. Maintenant, le premier qui me parle, je lui dis non ! Enfin, si.
Rédigé par : henri-jean | 09/10/2008 à 15:49
Expliciter le non comme quand on dit non à un enfant, c'est important.
Rédigé par : passantepensante | 09/10/2008 à 15:18
Message hors sujet :
Henri, si tu m'avais informée que tu venais au salon de la VAD à Lille, je t'auras rencontré avec grandplaisir.
Je t'aurais interviewé avec intérêt pour
http://tv.levacomm.com/
Dommage demain rendez-vous avec un client de Paris à Lille !
Bises
Christine
Rédigé par : Christine | 08/10/2008 à 18:52