Voilà une affirmation inhabituelle... En effet, Facebook nous a habitué depuis 3 / 4 ans à avoir des centaines, voire des milliers d’amis. Mais est-ce à dire que tout le monde il est beau, il est gentil ? Faut-il avoir absolument des amis et n’avoir aucun ennemi ? C’est bien sûr impossible d’autant plus qu’il est bon d’avoir aussi des ennemis. Pourquoi ? C’est ce que nous allons voir avec cette nouvelle Vidéo du Succès de HK et PPC :
1- Définissons un ennemi : c’est quelqu’un qui ne vous aime pas, qui vous prend toujours à rebrousse poil, qui vous gratte là où vous avez mal, qui n’est jamais d’accord avec vous (complétez la liste à votre convenance !).
2- Le paradoxe : Il est sain d’avoir des ennemis. Ce sont eux qui vous obligent à avancer, à devenir meilleur, à vous surpasser. Ils sont en quelque sorte la réalité qui apparaît dans votre fausse sérénité tranquille. Ils vous sortent de votre rêve angélique
3- Avoir des ennemis, c'est inéluctable. De toute façon, même si vous l’homme (ou la femme) le plus gentil du monde, vous aurez des ennemis ; à moins d’être un ermite vivant dans sa grotte ou tout en haut de sa colonne. Sans ennemi, votre égo risque de gonfler ! Et attention à la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, vous savez ce qui lui est arrivé !
4- Face à vos ennemis, ne changez pas votre manière d’être, vos opinions, vos attitudes surtout si
elles sont très affirmées et vous génèrent des contradicteurs acerbes. Le consensus (genre le syndrome du chic type) ne vous apportera rien de bon sinon une moindre efficacité et une sensation de marcher à côté de vos pompes.
5- Purgez votre carnet d'adresse. Parmi vos amis, faites de temps en temps le tri entre ceux qui vous aiment vraiment – quels que soient vos défauts – et ceux qui vous aiment par intérêt, par routine. Il vaut toujours mieux un bon ennemi qu’un mauvais ami (cf. la fable de La Fontaine sur l’ours et la mouche…)
6- La dynamisation gratuite. Avoir un ennemi, ou un adversaire ou un concurrent, c’est précieux car cela revient à disposer d’une source de mobilisation gratuite et permanente !
7- Et si vous n’avez pas d’ennemis (ce qui m’étonnerait fort) choisissez une « tête de turc » parmi vos voisins, vos collègues, vos concurrents, le chauffeur de votre bus, votre épicier… Vous verrez, ça fait du bien.
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