La peur de mourir peut-elle engendrer la peur de vivre ?
Pourquoi cette interrogation ? C'est Pauline Dumail qui se pose cette question, Pauline qui est une auteure des Editions Kawa avec son fameux livre : La vie est un parfum, respirez la !
Alors pourquoi ?
Peut-être parce que pour parler de la peur de manière juste et authentique, je devais contacter mes propres peurs. En prendre conscience, les identifier, les accueillir, parfois les accepter, d’autres fois les transformer. Ce qui est sûr c’est que les derniers mois et même les dernières années traversées ont été riches en peurs diverses. Peut-être aussi parce que la peur est une émotion qui a une place importante dans les fleurs de Bach.
La peur de mourir peut-elle engendrer la peur de vivre ?
Qu’est-ce que la peur ? Une émotion, l’une des 4 de base de l’être humain, avec la tristesse, la colère et la joie. Bah oui je sais, ce n’est pas juste. Il n’y en a qu’une de sympas pour trois pas rigolotes. Mais pour accéder à la plus sympas de manière durable, il faut connaître, traverser les trois autres.
Vous savez, c’est la chanson d’Emmanuel Moire :
« il m’a fallu la peur, pour être rassuré,
j’ai connu la douleur, avant d’être consolé
il m’a fallu les pleurs, pour ne plus rien cacher
j’ai connu la rancoeur, bien avant d’être apaisé »
Physiquement, la peur est une réaction chimique qui crée une sécrétion d’hormones et d’émotions qui engendrent des actions / réactions. En d’autres termes, la peur est un garde-fou qui peut nous sauver la vie, en produisant l’adrénaline nécessaire pour nous donner la force de réagir face à un danger imminent. Donc oui, quand vous êtes au coeur d’une tempête, d’un incendie, d’une guerre, ou face à un agresseur, la peur est bien celle de mourir, et l’action / réaction qu’elle engendre est plutôt pour nous sauver la vie que pour nous la prendre. La peur de mourir dans l’instant engendre une réaction qui est plutôt due à l’instinct de survie, donc l’envie de vivre qu’à la peur de vivre.
Mais qu’en est-il lorsque nous quittons la réalité du présent et sommes tout à coup envahis par le passé qui remonte à la surface, ou la projection du futur ?
Le passé d’abord : Certains qui ont côtoyé la mort de près, la leur et celle des autres, dans des situations violentes, témoignent à quel point leur vie a changé. A quel point la peur les habite en permanence, les hante. Et leur a fait perdre le goût de vivre.
Les attentats du 11 septembre, de Charlie Hebdo, le Bataclan, en ressortir vivant par miracle, et découvrir une multitude de corps allongés et sans vie autour de soi.
Les guerres : se trouver au cœur d’une explosion, en sortir indemne, et croiser à la sortie du nuage, le bras, la jambe, ou pire… d’un collègue, d’un ami, d’un frère.
Comment vivre après ça ?
Si vous voulez lire la suite, allez vite sur le site de Pauline : http://paulinedumail.com/index.php/2018/02/20/la-peur-de-mourir-peut-elle-engendrer-la-peur-de-vivre/
Commentaires