Coronavirus : on ne vous dit pas tout, et c'est Henri-Jean qui va vous le dire :
La pandémie semble inexorable et touche désormais tous les continents, ceux qui le savent et le constatent, ceux qui l’attendent et le redoutent. En Asie comme en Europe, le mal s’est fait la malle. En Amérique, Trump tweete « corona go home » mais verrait bien Sanders en croisière en mer de Chine. Au Brésil, Bolsonaro compte sur le virus pour décimer les tribus indiennes et en finir avec l’Amazonie. Erdogan est prêt à envoyer des cobayes kurdes contre le corona. La route de la soie n’était peut-être pas une bonne idée pour propager les idéaux chinois versus le virus.
Dans son palanquin, Xi Jinping observe de loin la situation et se tient à distance des opérations. Il avance masqué mais compte bien démasquer les agents pathogènes qui virussent son plan quinquennal. Quelques milliers de morts n’ont pas d’importance ; en revanche l’arrêt de l’économie le touche de près. Son objectif de puissance n°1 en 2049 pourrait être remis à plus tard. Au prochain éternuement, les têtes vont tomber.
Pauvre pangolin, mangé à toutes les sauces et qui serait le vecteur du coronavirus. Les indiens qui protègent les vaches sacrées se marrent de leurs voisins d’outre-Tibet et se disent que le régime végétarien a du bon. Le virus de la salade n’atteindra pas leur curry de légumes. Cochon (d’Inde) qui s’en dédit.
Grâce à notre expérience du virus des gilets jaunes, l’émissaire du gouvernement, en la personne de Jean-Pierre Raffarin, chef du Comité France-Chine, a proposé un remède susceptible d’interrompre la propagation du coronavirus : une piqûre de rappel et quelques milliards pour calmer la toux sociale. Et un projet d’échange entre nos pingouins contre des pangolins.
Chirac, paix à son âme, amateur d’arts premiers et de l’Asie, un peu sumo à la fin de sa vie, était aussi un grand amateur de Corona qu’il descendait d’un trait en ajoutant parfois « putain, c’est bon par où ça passe ». Ce virus de la bière l’avait pris très tôt et il goûtait cette Corona qui ajoutait à sa popularité, entre tête de veau et guacamole. A Wuhan, ils s’interrogent sur les bienfaits de la mise en bière à la Corona.
Les mexicains se sont vus opposer un veto brutal quand ils ont proposé l’exportation de la Corona en Chine. Entre un débit de boisson et un délit de poison, c’est une question d’étiquette.
Vous voulez menacer votre voisin ? Tombez le masque... Quand vous le croisez, éternuez simplement et laissez retomber les fines particules de vos postillons. Puis ajoutez d’un air faussement contrit, désolé, et repartez en concluant, « zàijàn », ce qui veut dire adieu en chinois. Il comprendra.
Henri-Jean Anglade
PS. au cas où vous voudriez vous soigner de Corona, testez la bière Corona. Le pack de 12 bouteilles de 33.5cl coûte 15.35€ chez Carrefour
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