48 = Aider quelqu'un ? Ce n'est pas si simple...
Ce post est issu d'expérience personnelle que je voudrais vous faire partager. L'expérience des uns est faite pour servir les autres, n'est-ce pas ? Et rassurez vous, je conserve intact mon optimisme !
Il doit vous arriver souvent que quelqu'un vienne vous voir pour vous demander de l'aide à titre personnel ou professionnel. De quoi cette personne a-t-elle besoin ? D'un conseil, d'un soutien psychologique, d'une aide financière, etc. Et bien entendu, la demande est placée sur le plan du bénévolat, de la gratuité, de la bonne volonté. D'abord, pourquoi accepter ? Tout simplement parce que la détresse des uns entraine le réflexe tutélaire de la solidarité des autres. Voir quelqu'un dans la détresse déclenche l'idée de lui venir en aide, de le soutenir, de lui faire plaisir si on en a les moyens.
Les choses se compliquent toujours dans la mesure où l'on se situe sur le plan du bénévolat. En effet, un don entraine psychologiquement bon gré mal gré une dette chez celui qui reçoit, laquelle ne peut s'éteindre qu'avec un "contre-don". Ce contre-don peut être symbolique ou pas. Il peut même ne pas se manifester et parfois, nous y voilà, se transformer en agressivité ; comme si le "secouru" voulait prendre sa revanche. Une fois tirée d'affaire, la personne aidée pensera probablement que son succès n'est dû qu'à son seul mérite et oubliera le coup de pouce indispensable qui a remis son moteur en marche, et sans qui, rien ne serait arrivé.
Conclusion : continuez d'aider ceux qui vous le demandent mais, surtout, n'attendez rien en retour : vous risquez d'être déçu et amer. Faites-le si vous en avez envie et si cela correspond à votre sens de l'altruisme. Ou alors, précisez d'emblée qu'il y aura une contre-partie, même minuscule et fixez-la dès le début.
Sans cette contrepartie, vous ferez un malheureux (vous) et un ingrat (l'autre)
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