Super Joe contre le bad guy : texte écrit par Henri Jean Anglade
Enfin. En finir avec ce type qui depuis quatre ans donne à l’Amérique le visage de la haine et donne la haine en visage de l’Amérique.
Enfin. En finir avec cet imposteur qui de posture en posture divise son pays et a fait
de son attitude une devise : croyez ce que je dis, quel que soit mon mensonge, je suis une vérité aléatoire et buvez mes paroles.
In Trump we trust. Fortunaltely, in Biden they vote.
Enfin. En finir avec les errements, les agissements, les vagissements, les hurlements, les emportements de cet énergumène dont les prolégomènes se limitent à son entendement qui le pousse à éluder ce qui ne va pas dans le sens de son tempérament. Enfin. En finir avec les foucades, les tornades, les caprices, les sévices, les bêtises, les surprises, les approximations, les résolutions, les théories, les inepties... de ce bouffon
qui a tenu lieu de président et a tenu le pays en haleine dans une course vaine avant de se voir remercié pour ne pas dire congédié.
Grâce soit rendu aux Démocrates qui se sont rendus aux urnes ou ont envoyé leurs bulletins pour renvoyer Trump dans ses foyers et l’expédier hors de la Maison-Blanche, à laquelle il s’accroche désormais comme un enfant à sa balle. Balle de match. Perdu.
Il faut le voir, la lippe boudeuse, prompt à contester les faits pour les arranger à sa sauce tandis que sa tribu, suspendue à ses lèvres, l’écoute religieusement. Il faut le voir, pour le croire, et il faut le croire pour ne pas voir que la victoire a changé de camp, que la majorité a basculé dans le camp Démocrate.
Qu’importe le basculement, il nie. Farouchement.
Qu’importe les évidences. Il dénie aux autres le droit de gagner. Lui seul peut l’emporter.
L’a emporté. Gone with the wind. You’re a looser now...
Goodbye Donald.
Henri-Jean Anglade
(à suivre...)
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