Pareidolie, un mot aussi compliqué à prononcer que sérendipité ! Un mot inconnu et que j'ai découvert auprès d'un ami (Riad Hattouti), qui m'a ouvert un espace à explorer, découvrir, rechercher.
Où en trouve-t-on ? Eh bien, les pareidolies sont partout ! Il suffit d'ouvrir ses yeux (et ses oreilles) : on les voit dans le ciel, dans les taches, sur les troncs des arbres, dans les ombres, etc... On imagine des visages, des animaux, des profils, etc. à qui notre cerveau donne un sens. Les pareidolies sont des catalyseurs de créativité, des aiguillons de curiosité, etc.
Chercher des pareidolies nous transporte dans le passé, dans notre jeunesse où nous cherchions où était caché l'ours dans un arbres, où se cachait le petit jules, etc.
C'est d'ailleurs le thème que j'ai choisi dans l'expo A R T I T U D E S 2018 qui va être ouverte Vendredi 30 Novembre à l'espace Van Gogh en plein cœur de Arles.
Prenons un exemple sur ce tronc de platane comme il y en a des milliers en Provence : certains y verront le profil d'un rieur, d'autres une femme de profil qui fait penser à Toulouse-Lautrec, ou tout simplement ...un tronc d'arbre.
Dans l'autre photo du ciel, on y voit (ou plutôt j'y vois) un chien féroce qui se précipite sur une oie en plein vol...
Exercez-vous à voir ce que les "autres" ne voient pas, vous verrez c'est passionnant.
Et si vous voulez creuser un peu plus ce qu'est la pareidolie, je vous livre ce qu'en pense Wikipedia :
Le cerveau structure son environnement en permanence, quitte à transformer les informations fournies par la rétine en objets connus. La paréidolie exprime la tendance du cerveau à créer du sens par l'assimilation de formes aléatoires à des formes référencées. Le siège cérébral de la fonction permettant d’identifier des formes, extrêmement importante pour la socialisation et le développement de l’espèce, se situe dans le lobe temporal. Une lésion de celui-ci peut entraîner des agnosies visuelles aperceptives (par exemple une prosopagnosie, l’impossibilité d’identifier un visage) et occasionner, en réaction, des paréidolies.
Bien qu'elle puisse apparaître à la suite d'un dysfonctionnement du cerveau, la paréidolie est généralement causée par la tendance naturelle à assimiler des perceptions nouvelles à celles déjà connues et répertoriées. C'est la plupart du temps utile pour identifier un objet nouveau comme appartenant à une catégorie connue, mais peut entraîner des erreurs1. L'effet Stroop est une autre variété de cette même préférence des sens à interpréter une perception en la comparant à celles déjà connues. Cette préférence découle possiblement d'un avantage évolutif ayant mené à une hypersensibilité à détecter une présence, qui favorise la survie mais pas nécessairement la précision2. Ainsi, les erreurs se font presque toutes dans la même « direction » : des faux positifs (reconnaître une présence qui n'est pas là) plutôt que des faux négatifs (ne pas reconnaître une présence)3.
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