A lire, si vous avez épuisé votre confinement
J'assiste au concert de la Roque d'Anthéron, la Mecque des pianistes.
Ce soir, c'est Mendelssohn qui à l'affiche et à l'honneur. Les trois solistes qui vont se succéder jouent les deux Mendelssohn, Félix et aussi sa sœur Fanny aussi talentueuse que son frère, sinon plus. Son père l'a hélas bridée dans son parcours musical.
Vers la fin du concert, je ferme les yeux pendant quelques seconde, et tout à coup je sursaute et ouvre les yeux pendant quelques secondes, et tout à coup je sursaute et ouvre les yeux avec une sensation désagréable : j'ai le sentiment que ma bague vient de glisser de mon doigt. Je vérifie ...et effectivement , ma bague a disparu de mon annulaire gauche. Cette bague, j'y tiens car elle a une histoire ; c'est un anneau en argent agrémenté d'une petite turquoise achetée il y a quelques années chez un bijoutier de La Havane. Elle est un poil trop grande et je l'ai perdue plusieurs fois déjà ; à chaque fois je l'ai retrouvée par exemple au fond d'une piscine ou derrière le tableau de bord de ma voiture où elle s'était logée après un mouvement un peu brusque... Je regarde sous mon siège : rien. A côté, rien. Mon iPhone me sert de lampe électrique ... : rien. Probablement, la bague s'est échappée lors du pic-nic que nous avons fait à l'intermédiaire précédent, à 500 mètres du lieu du concert. Nous irons voir au prochain entracte.
L'entracte arrive et nous quittons les gradins pour nous diriger vers le lieu du pic-nic. Par acquis de conscience, je jette un coup d'œil dans la rangée de gradin que je quitte, rien. Et tout à coup, je vois la bague à quelques mètres de l'endroit où j'était assis ! Elle avait dû glisser de mon doigt lors d'un applaudissement appuyé et rouler jusqu'à l'endroit où je l'ai finalement récupérée, ouf !
Cette histoire incroyable me rappelle une autre histoire. Je jouais au golf et près d'un green, je tire trop fort et envoie ma balle très loin dans un rough épais où l'herbe dense arrivait à mon genou. Je pénètre dans le rough, avance de quelques mètres, m'arrête à un endroit où je pense que ma balle pourrait être... Je me baisse, plie les genoux et plonge ma main dans l'herbe, sans rien voir
Et là, miracle, je touche une balle. Je la prends, c'est la mienne !
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