Hélène Mugnier a un site Art et Business, dans lequel non contente d'opérer la symbiose de l'Art et du Business, elle réussit à y intégrer le Marketing.
Dans une note récente, elle a fait plaisir à mon égo en parlant justement ...du marketing de l'égo. J'ai pensé que ce regard inédit vous intéresserait.
Voici le debut de sa note :
Le « Marketing de l’Égo » : enfin une chance d’aimer le marketing ?
A lire Henri Kaufman, auteur du Marketing de l’Égo (Maxima, 2005), le "Client-Roi", mille fois dupé et trompé, a fait place au "Client-Moi" : un client zappeur, critique, circonspect, réfléchi… mais attention, ce client-là n’est pas pour autant moins consommateur ! Ce jour-même, l’émission de Canal Plus, animée par Maïtena Biraben, s’interrogeait sur l’hésitation des consommateurs entre le glamour des marques face à l’envolée du low-cost. Pour qu’on puisse aujourd’hui voir aborder un problème de marketing dans un tel talk-show, c’est qu’il doit effectivement avoir bien changé !
Question de maturité de notre société de consommation sans doute. Toujours est-il qu’enfin, on relie le marketing et la psychologie. On commence à abandonner une vision strictement manipulatrice et diabolisée du marketing. C’est pourtant une Lapalissade : le chef de produit est un consommateur ! Le responsable de marketing est donc le premier à devoir s’interroger le « nombril » pour s’assurer que son produit lui fera envie. Plus question de raisonner « marketing de masse », plus question non plus d’aligner les sondages de consommateurs… C’est soi-même qu’il faut interroger.
C’est peut être là qu’est la chance de notre société d’ « Hyperconsommation », concept que j’emprunte à Gilles Lipovetsky. Parce que s’il est vrai que nous sommes tous à la fois hérissés de sollicitations et avides de nouvelles envies, en contradiction permanente, nous aimons consommer, plus encore que nous en avons besoin, dans nos sociétés occidentales privilégiées. Le prix bas, nous avons tous appris à le trouver quand on le cherchait.
Mais le rêve, l’imaginaire, la valeur subjective, le plaisir profond et authentique qu’un achat nous apporte, nous en éprouvons tous le
Pour lire la suite, rendez-vous à Suite, sur le blog d'Hélène
Commentaires