Faut-il être salaud pour réussir dans les affaires ? Vaste question qui revient souvent dans les discussions des managers ou des start-uppers. Le terrain des affaires est souvent un champ de bataille où tous les coups sont permis, et dont d'ailleurs le vocabulaire est inspiré du lexique guerrier. Alors faut-il être plus malin que son interlocuteur ? Certes oui. Faut-il être rusé, sans parole, machiavélique, méchant, malhonnête ? Certes non. A mon sens, la courtoisie doit être la règle, et tout dépassement de la ligne jaune (comme le non-respect d'un contrat, ou le mépris dans les relations au quotidien) peut être "sanctionné". J'ai toujours dit à mes collaborateurs : Si votre Client aboie sur vous, mordez-le !
J'avais institué aussi "l'entretien de réprimande" quand un de nos clients poussait le bouchon trop loin : cela consistait à prendre un RV (convoquer ?) le client sans lui dire le sujet de la visite ; et ensuite de faire le point sur ce qui allait bien dans la relation et ensuite aborder ce qui n'allait pas bien du tout, avec les propositions d'amélioration.
D'un autre côté, a-t-on intérêt à être gentil dans les relations d'affaires (ou personnelles) ? La gentillesse est contagieuse : si vous êtes gentil avec quelqu'un, celui-ci sera à son tour gentil avec vous un peu plus tard, et le sera à son tour avec ses autres interlocuteurs (c'est prouvé scientifiquement !). On a donc une gentillesse en cascade et donc, en étant gentil, nous répandons la gentillesse de par le monde. Notre gentillesse a un effet rémanent à moyen terme... Et l'agression aussi est contagieuse.
Illustration : ICI
Conclusion : je pense que la meilleure formule pour réussir, c'est qu'il vaut mieux être malin-gentil que salaud-idiot.
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