Design et Minimalisme

Après le Pop-Art et le mail Art, voici le Mobil'Art

Philippe m'a informé du nouveau "Prix d'art sur sites mobiles" et je "forwarde" volontiers cette information.
Philippe est le président de Tekora, société se situant exactement au carrefour d'Internet, des blogs et des téléphones mobiles.

La première édition du Prix d’art de sites mobiles.

Le Prix Mobile Art 2006 élira les meilleurs sites d’art mobile. Ils seront accessibles depuis le Wap ou i-mode et même le Web depuis le site Internet mobileart2006
Le premier Prix d’art mobile en France :
L’enjeu du prix est de créer ou d’utiliser un site pour faire connaître son travail d’artiste. Grâce à ce nouveau support, plus de 10 millions de visiteurs potentiels en France pourront suivre le Prix. Un logiciel de création est mis à la disposition des participants grâce au partenaire technique TEKORA
  ou TEKORA2
Ouvert à tous les artistes et gratuit : Le concours est ouvert à tous et particulièrement aux artistes, aux étudiants d’Ecole d’art et aux Internautes. Ils pourront grâce à Mobile Art 2006 faire partager leur travail, leur émotion, leur engagement pour se faire connaître. Les inscriptions se font sur le site
http://www.mobileart2006.com. La clôture des inscriptions est fixée au 15 mai 2006.

Plusieurs Prix seront attribués par un jury composé de professionnels de l’art et des multimédias :
Philippe Piguet et Henri-François Debailleux pour leur qualité de critique d’art. Gregory Lang, directeur de galerie d’art contemporain à Bruxelles. Eric Deremaux, directeur de la galerie RX. Jamil Hijazi de EGS média, rédacteur en chef du Magazine Services Mobiles pour ses connaissances dans le monde du multimédia. D'autres personnalités vont rejoindre le Jury.

Le jury décernera 3 prix : le Prix du meilleur site mobile, du mobile le plus original et du mobile espoir. Le prix du public sera décerné par les internautes qui pourront voter en ligne pour leur site préféré via le site Mobile Art 2006 à partir du 15 mai et jusqu’au 15 juin 2006.
La remise des Prix aura lieu le 26 juin 2006 : une exposition sera offerte aux gagnants.

CONTACTS :
Association MAC-ART 33 villa moderne, 94110 ARCUEIL email: [email protected]
Melody COUP-JAMBET  [email protected] tel: 06 68 85 73 19
Aurélie GUEYE  [email protected] tel: 06 64 82 09 00
http://www.mobileart2006.com
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Peter Halley, peintre minimaliste

Peter Halley est un peintre minimaliste dont toute l'œuvre repose sur la géométrie. Economie de moyens mais pas économie de couleurs ! Rien à voir avec l'approche de Mondrian...
Il est né à New York en 1953 et a exposé dans de nombreuses galeries, dont : Museum Haus Esters, Allemagne, Maison de la Culture et de la Communication de Saint-Etienne, Institute of Contemporary Arts, London, in 1989. En 1991–92, une expo-rétrospectivefit le tour de l'Europe : Musée d’Art Contemporain, Bordeaux; Musée d’Art Contemporain, Lausanne; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid; et Stedelijk Museum, Amsterdam. En 1992, Halley tint sa première expo en solo au Des Moines Art Center. Halley vit à New York.
Voilà ce qu'en dit "thefake" 
Les lignes se croisent et se décroisent parcourant la toile de leurs vives couleurs, elles dévoilent un univers simple qui se pare de mille et unes perceptions. Réseaux d’espaces sans profondeurs. Le minimalisme du visuel code un monde urbain et symbolique dans lequel perce une linéarité toute euclidienne.
Juxtaposition et superposition de simples figures qui rendent inextricables l’espace qu’elles quadrillent, rappelant un paysage du XXIe siècle, où se s’entrechoquent environnement urbanisé, lieux d'incarcération, couloirs et espaces cloisonnés.
Peter Halley ne se distingue pas que sur le plan des arts plastiques mais aussi en tant que théoricien sur l’art contemporain, compilant ses pensées sur son art dans des articles et essais dès les années 80 et en fondant la revue Index en 1996. Sa philosophie développe un nouveau courant, le conceptualisme néo-géométrique; l'abstraction se met au service d’une réflexion sur la réalité historique et sociale.

Joël Ducorroy : peintre minimaliste

J'ai découvert Joël Ducorroy à Art Paris, cette semaine, présenté par la galerie Bourquin de Besançon.

Ducorroy a un thème de prédilection : les plaques d'immatriculation de voiture qu'il met en scène de manière simple et forte à la fois.
Joël Ducorroy est né en 1955 à Montreuil-sous-Bois. Peintre sans pinceau, il se définit lui-même comme un artiste "placticien". Dans un esprit proche des artistes pop et un souci constant d'accessibilité, il s'impose comme un humoriste néo-conceptuel qui joue avec le verbe. Dans ses œuvres réalisées sur plaques minéralogiques, les objets ou personnes sont figurés par les mots qui les désignent.
JD est aussi présent  à la galerie Beaudoin Lebon à Paris, d'où provient le tableau "Ingres revisité"

Bbliothèque... en trompe-l'œil

Stanford Kay est un peintre américain ...qui peint des bibliothèques pleines de livres. Il a fait toute une série de tableaux qu'il a, avec beaucoup de finesse et d'à propos, appelée "les Variations Gutenberg".
A qui sont-elles destinées ? a ceux qui n'ont pas le temps de lire ? à ceux qui ne savent pas lire ? à ceux qui veulent épater leurs amis ? à ceux qui ne savent pas choisir les tableaux à mettre sur leurs murs ? à ceux qui en veulent pour leur argent et qui ont ainsi 2 pour le prix d'1 (la bibliothèque et l'œuvre d'art) ?
En tout cas, le résultat est superbe, comme vous le voyez sur les photos ci-contre.

Le Carré Rouge

Le magazine Newzy et Libé ont parlé d'un gîte très particulier : le Carré Rouge. C'est un gîte , recevant du public, minimaliste à la fois dans sa forme dépuillée et dans la rusticité de l'accueil. Il a été réalisé par Gloria Friedmann. Les photos ci-dessous le montrent côté face et côté pile.
Renseignements complets sur le site Le Carré Rouge (avec des extraits ci-dessous)

Le Carré Rouge est         la commande tout à la fois d'une sculpture et d'un gîte initiée par la Fondation de France, en partenariat avec la Caisse des Dépôts         et Consignations. Sa réalisation en a été confiée à l'artiste Gloria Friedmann. Le commanditaire, Hubert Guénin, a mis à disposition son terrain. Adelfo Scaranello, architecte, a quant à lui assuré le suivi de construction.
La commande a d'abord consisté à proposer un contexte où inscrire la proposition plastique et sociale imaginée par l'artiste:le choix s'est porté sur un site à l'environnement privilégié (en bordure d'un étang) afin de permettre aux utilisateurs du gîte un contact maximum avec la nature. Le caractère    volontairement spartiate du confort (sans eau courante, ni électricité...), le recours à des matériaux comme la terre battue ou la brique pour les parements intérieurs et le bois pour le mobilier, le parti   pris de transparence de la façade ouverte sur le paysage, agissent comme autant de facteurs propices à l'établissement d'une relation vraie avec le milieu et l'environnement. A l'inverse, le projet même de cette oeuvre ne vise pas l'intégration au sens le plus communément admis : l'architecture cubique, l'emploi de béton, la face rouge telle un signal, affirment ainsi avec force une réalité     contemporaine.
Libération (supplément à Libération         n°5936 du samedi 17 juin 2000),
Tableau -refuge / Le Carré Rouge : Olivier Zahm
A la fois monochrome abstrait, sculpture en béton rouge et habitat minimal, il s’agit du "tableau refuge" de Gloria Friedmann, planté au beau milieu du plateau de Langres. L’œuvre -car c'en est une- affiche complet, dépassée par son succès.Signe d'un besoin nouveau.
"Depuis longtemps je cherchais à réaliser une œuvre en pleine nature, isolée, loin de tout, mais que l’on puisse atteindre, explique l'artiste Gloria Friedmann.

Les vernissages d'Olivier

Soirée dans l'atelier de Marie Orensanz, organisée par mon pote Olive. Marie est artiste argentin qui habite en France depuis de longues années.
Pour en savoir plus sur elle, il suffit de télécharger le dossier suivant (en espagnol) Download Marie-Orensanz.pdf
Son travail est minimaliste, pur, divers.
C'est toujours émouvant de pénétrer dans l'intimité de l'atelier d'un artiste, où chaque endroit respire l'inspiration.
Pour en savoir plus sur Marie O, contacter Olive

Film et Communication minimalistes

Le film Dogville, de Lars von Trier avec Nicole Kidman, présenté au Festival de Cannes en 2003, appartient sans aucun doute à la famille minimaliste : les décors sont absents ! Ils sont matérialisés par des bandes blanches délimitant la route, les maisons et les pièces dans les maisons, la salle de réunion, etc... Les accessoires sont réduits au strict minimum mais tout est suggéré et compris.

Ce film remarquable dégage une atmosphère oppressante ; le spectateur voit tout ce qui se passe dans tout le village mais bien sûr, les protagonistes ne le voient pas.
Lars von Trier vient de sortir un nouveau film dans la même veine parait-il : Manderley. J'irai le voir dès que possible.

Une "affiche" réalisée sur le trottoir par l'agence TBWA pour le Samu Social, lors d'une conférence de X. Emmanuelli reprend le même thème : Donnons un toit à ceux qui n'en ont pas. Des bandes blanches délimitent une pièce (chambre, table et lit). Le lit est à l'endroit d'une grille d'aération du métro*... Bravo pour cette réification** qui a eu beaucoup de retombées médiatiques !

* ces bouches qui diffusent de l'air chaud arrivent à brûler sévèrement les SDF qui dorment dessus.
** Réïfication : transformer les concepts en choses concrètes et visibles

Christine Bonnet rejoint Regina Falkenberg

Le 17 Octobre, je faisais une note sur un buste en frêne, sculpté par Regina Falkenberg. Une œuvre de Christine Bonnet a rejoint ce buste depuis samedi dernier. Il s'agit d'un tableau minimaliste, au format carré (105x105) qui est, pour l'instant, posé sur une console que j'ai réalisée avec Martine Landry. L'ensemble est très harmonieux.
Le tableau, je l'ai découvert dans une galerie d'Avignon : galerie Marie-Marguerite Buhler, 20 rue de la Balance, derrière le Palais des Papes.

Mark Rothko

Pour tous ceux qui aiment Mark Rothko, je les encourage à aller visiter le site qui présente ses œuvres (on peut même acheter des posters) : MarkRothko
Bien sûr, ces petites vignettes ne remplacent pas la vision de l'œuvre momunmentale, mais ça donne envie !
Merci à ln qui m'a donné envie d'aller voir ce site.
Hélène

Regina Falkenberg et Niki de Saint Phalle

L'expo avait lieu ( jusqu'au 16 septembre) au Thor, entre Cavaillon et Avignon dans une très belle propriété (la Bastide Rose) où a vécu Pierre Salinger, le conseiller de John Kennedy. Aujourd'hui, la Bastide est une chambre d'hôtes et l'on y découvre un petit musée passionnant dédié à Pierre S. qui a côtoyé les grands de ce monde (Kroutchev, Giscard, les Kennedy, etc...)
Les œuvres de Regina et de Niki sont dans le jardin. Autant celles de Niki sont exubérantes et colorées, autant celles de Regina sont minimalistes et dégagent une énergie puissante mais maîtrisée.
J'ai eu la chance de rencontré Regina, affable et sypathique et j'ai pu discuter elle, créatrice d'un buste que j'avais repéré depuis plusieurs mois dans une galerie de l'Isle sur la Sorgue, et que j'ai finalement acheté hier.. Elle est en bois d'aulne me précise Régina. Cette tête est très expressive et pourtant elle n'a ni yeux, ni bouche, ni nez !
Regina me montre aussi un catalogue de meubles-sculptures qu'elle a dessinés : ils sont étonnants.  Les grands oiseaux hiératiques de Regina forment le contrepoint idéal aux totems et nanas de Niki.
les photos ci-dessous ont été dérobées au travers des planches mal jointes d'une palissade décorée par les élèves d'une école des environs.